Qu'est-ce que le covoiturage en faveur des associations ?
De plus en plus d'associations ont recours au covoiturage dans plusieurs circonstances :
  • pour emmener un animal, du lieu d'abandon vers le refuge ou la famille d'accueil
  • pour emmener un animal d'une famille d'accueil à une autre (si la 1ère ne peut plus garder l'animal, ou si c'était juste un transit)
  • pour emmener un animal du refuge ou de sa famille d'accueil vers sa famille adoptive
Comment ça marche ?
Le but est que ni l'association, ni l'adoptant n'ait à faire de route. Pourtant, dans certains cas, l'animal est par exemple à Paris et doit aller à Marseille. Pour cela, l'association recherche une personne faisant le trajet pour elle-même. Ça peut être pour partir en vacances, pour le travail ou toute autre raison. Afin de rendre service, cette personne va donc accepter bénévolement de transporter l'animal en cage de transport avec elle. Si c'est en train, l'association payera le ticket de l'animal.
Comment se passent les trajets compliqués ou très longues distances ?
Il arrive qu'un trajet se fasse en plusieurs fois. Par exemple, pour un Lille-Lyon, il peut être plus facile de trouver une 1ère personne faisant le trajet Lille-Paris puis une 2ème faisant Paris-Lyon plutôt qu'une seule faisant le trajet entier. Il est donc courant que plusieurs personnes se relaient.

Dans le cas où les trajets ne se font pas dans la même journée, l'association cherche alors une famille d'accueil de transit pour assurer l'attente entre les voyages. Pour reprendre l'exemple du trajet Lille-Lyon : si un bénévole fait le trajet Lille-Paris le lundi, et qu'un autre fait Paris-Lyon le jeudi, quelqu'un doit donc garder l'animal sur Paris du lundi au jeudi. Pour les villages perdus au milieu de nulle part, le trajet recherché peut être jusqu'à la ville la plus proche. L'adoptant doit alors se déplacer de quelques km pour aller chercher l'animal (mais beaucoup moins que s'il devait faire le trajet entier).
Pourquoi tout cela ?
Certaines associations gardent encore le principe de prendre en charge les animaux de leurs régions, et de les faire adopter également dans les environs. Le problème, c'est que dans certains cas, cela réduit le champs des possibles. Si l'on prend l'exemple de l'association White Rabbit qui réhabilite des animaux de laboratoire, la plupart des sorties se font sur Paris. Sans les covoiturages, l'association devrait trouver des familles d'accueil seulement en région parisienne, ce qui réduirait le nombre de FA et donc d'animaux sauvés. De même, si seuls les parisiens avaient le droit de les adopter, cela réduirait le nombre d'adoptions et priverait certains animaux de très bonnes familles parfois très loin de Paris.
Est-ce dangereux pour l'animal ?
Le covoiturage est largement utilisé, dans les associations les plus sérieuses. Les problèmes sont vraiment très rares. Evidemment, les animaux très fragiles (bébés, malades lourds etc) ne seront pas autorisés à être covoiturés. Et comme tous trajets, on évitera les périodes de canicule ou toutes conditions à risque.
Comment adopter sans avoir vu l'animal ?
Le frein pour certains adoptants envers le covoiturage, c'est que la 1ère rencontre se fait lorsque l'animal arrive à la maison, et donc une fois l'adoption bouclée. Il n'y a pas la possibilité d'avoir été visiter l'animal au refuge ou chez sa FA. Cependant, vous aurez une description détaillée du loulou par l'association. En particulier s'il vit en famille, vous aurez une idée précise de son comportement au quotidien. Ce qui est souvent bien plus révélateur qu'une visite où l'animal peut être intimidé et ne pas montrer sa véritable facette.
Comment se proposer au covoiturage ?
Avant de partir en vacances ou d'effectuer un long trajet, s'il vous reste un peu de place dans la voiture ou dans le train, il est très utile de se proposer afin de pouvoir aider un animal. Bien entendu, le covoiturage est utile pour tous types d'animaux : lapins et rongeurs mais aussi chiens et chats, parfois même des plus gros animaux (chèvres, chevaux etc). C'est donc vous qui voyez votre place et vos affinités. Certains pourront covoiturer un grand chien, d'autres auront la place pour un lapin mais peur des souris... C'est à vous de voir.
De plus en plus d'associations ont recours au covoiturage dans plusieurs circonstances :
  • pour emmener un animal, du lieu d'abandon vers le refuge ou la famille d'accueil
  • pour emmener un animal d'une famille d'accueil à une autre (si la 1ère ne peut plus garder l'animal, ou si c'était juste un transit)
  • pour emmener un animal du refuge ou de sa famille d'accueil vers sa famille adoptive
Le but est que ni l'association, ni l'adoptant n'ait à faire de route. Pourtant, dans certains cas, l'animal est par exemple à Paris et doit aller à Marseille. Pour cela, l'association recherche une personne faisant le trajet pour elle-même. Ça peut être pour partir en vacances, pour le travail ou toute autre raison. Afin de rendre service, cette personne va donc accepter bénévolement de transporter l'animal en cage de transport avec elle. Si c'est en train, l'association payera le ticket de l'animal.
Il arrive qu'un trajet se fasse en plusieurs fois. Par exemple, pour un Lille-Lyon, il peut être plus facile de trouver une 1ère personne faisant le trajet Lille-Paris puis une 2ème faisant Paris-Lyon plutôt qu'une seule faisant le trajet entier. Il est donc courant que plusieurs personnes se relaient.

Dans le cas où les trajets ne se font pas dans la même journée, l'association cherche alors une famille d'accueil de transit pour assurer l'attente entre les voyages. Pour reprendre l'exemple du trajet Lille-Lyon : si un bénévole fait le trajet Lille-Paris le lundi, et qu'un autre fait Paris-Lyon le jeudi, quelqu'un doit donc garder l'animal sur Paris du lundi au jeudi. Pour les villages perdus au milieu de nulle part, le trajet recherché peut être jusqu'à la ville la plus proche. L'adoptant doit alors se déplacer de quelques km pour aller chercher l'animal (mais beaucoup moins que s'il devait faire le trajet entier).
Certaines associations gardent encore le principe de prendre en charge les animaux de leurs régions, et de les faire adopter également dans les environs. Le problème, c'est que dans certains cas, cela réduit le champs des possibles. Si l'on prend l'exemple de l'association White Rabbit qui réhabilite des animaux de laboratoire, la plupart des sorties se font sur Paris. Sans les covoiturages, l'association devrait trouver des familles d'accueil seulement en région parisienne, ce qui réduirait le nombre de FA et donc d'animaux sauvés. De même, si seuls les parisiens avaient le droit de les adopter, cela réduirait le nombre d'adoptions et priverait certains animaux de très bonnes familles parfois très loin de Paris.
Le covoiturage est largement utilisé, dans les associations les plus sérieuses. Les problèmes sont vraiment très rares. Evidemment, les animaux très fragiles (bébés, malades lourds etc) ne seront pas autorisés à être covoiturés. Et comme tous trajets, on évitera les périodes de canicule ou toutes conditions à risque.
Le frein pour certains adoptants envers le covoiturage, c'est que la 1ère rencontre se fait lorsque l'animal arrive à la maison, et donc une fois l'adoption bouclée. Il n'y a pas la possibilité d'avoir été visiter l'animal au refuge ou chez sa FA. Cependant, vous aurez une description détaillée du loulou par l'association. En particulier s'il vit en famille, vous aurez une idée précise de son comportement au quotidien. Ce qui est souvent bien plus révélateur qu'une visite où l'animal peut être intimidé et ne pas montrer sa véritable facette.
Avant de partir en vacances ou d'effectuer un long trajet, s'il vous reste un peu de place dans la voiture ou dans le train, il est très utile de se proposer afin de pouvoir aider un animal. Bien entendu, le covoiturage est utile pour tous types d'animaux : lapins et rongeurs mais aussi chiens et chats, parfois même des plus gros animaux (chèvres, chevaux etc). C'est donc vous qui voyez votre place et vos affinités. Certains pourront covoiturer un grand chien, d'autres auront la place pour un lapin mais peur des souris... C'est à vous de voir.